Vous aussi, vous aimez lire ? Bienvenue !
Êtes-vous plutôt branché poésie, fleur bleue, fiction, polar, biographie, développement personnel… ?
Si vous êtes fan de B.D., j’ai peur de vous décevoir !
Pour tous les autres, je vous propose des émotions, de la recherche scientifique au delà de la fiction, baignant dans un monde d’humanisation et d’amour inconditionnel, avec un poil de poésie, d’histoire et de tout ce qui fait que nous avons le bonheur à notre portée.
Si, si !
La lecture est une de mes passions. J’y trouve là de quoi alimenter mes rêveries, augmenter mes connaissances, répondre à des questionnements, satisfaire ma curiosité, ma soif de comprendre. Et bien souvent, cela m’ouvre à d’autres horizons, fait germer de nouvelles interrogations, de nouvelles idées. C’est un puits sans fond.
Tombée dedans quand j’étais petite, je n’en suis jamais sortie. Un vraie souris de bibliothèque. Je ne lis pas, je dévore !
Mais n’ayez crainte, je me limiterai ici à 3 livres.
Trois livres que j’ai lus à un tournant de ma vie et que je vais vous conter ici. Les livres, pas ma vie ! Bien que ces 3 lectures ont impacté ma vie, me propulsant d’un saut quantique dans ma progression professionnelle et dans ma réalisation personnelle.
Ces livres, que je recommande à toute personne en recherche d’approfondissement du fonctionnement du vivant en général et de l’humain en particulier, sont les suivants :
1 « Quand nos émotions nous rendent fous » de Philippe Jeammet aux éditions Odile Jacob
2 « Biologie des croyances » de Bruce H. Lipton, Ph.D., aux éditions Ariane
3 « Quand le cheval guide l’Homme » de Laila Del Monte aux éditions Vega
Pour voir la vidéo de présentation :
1 Naissance du blog « emotyvie »
Lorsque je décidais de créer mon blog en tant que coach et thérapeute, le thème des émotions s’est imposé à moi. Mon activité médicale auprès d’enfants ayant des troubles du comportement ou de la personnalité m’a fait comprendre l’importance de nos émotions dans notre manière d’être, de nous comporter, et souvent à notre insu. L’impact de nos émotions sur notre personnalité et notre difficulté à les gérer me semblaient pouvoir être à l’origine de certains troubles psychiques. Or, peu de professionnels de la santé mentale mettaient en avant ce fait. Qui étais-je pour venir troubler les croyances de ces professionnels ? Personne ! Personne ayant suffisamment d’expérience et pas de preuve pour oser aller plus loin dans cette hypothèse.
J’en étais là de mes réflexions, partagée entre ma raison qui me disait de laisser tomber cet objectif et mon intuition qui me disait de foncer.
C’est à ce moment, lors d’un passage dans une librairie, que je tombais nez à nez avec le dernier livre du Professeur Philippe JEAMMET, dont je connaissais la réputation et les compétences, avec ce titre « Quand nos émotions nous rendent fous ». Le titre à lui seul résumait mon hypothèse mieux que je n’aurais pu le faire moi-même. J’en faisais l’acquisition sur le champ, je sentais bien que j’y trouverais la réponse à mon dilemme.
Et c’est ainsi que naquit le blog « emotyvie » que vous regardez en ce moment. Encouragée par la lecture du livre, confortée dans mes intuitions, je me suis sentie autorisée à m’engager dans la voie sinueuse des émotions.
« Ainsi, je suis convaincu que les maladies mentales sont des dérèglements des émotions, comme beaucoup de psychiatres le pensaient déjà au XIX° siècle… Pour le dire autrement, ce ne sont pas les idées qui comptent, si folles soient-elles, mais la charge émotionnelle qui est véhiculée par elles et qui les transforme en contraintes. On peut avoir les idées les plus insensées, elles ne feront pas de vous un malade mental. » (page 101).
2 Vous avez dit « épigénétique ?
Au cours de ma longue carrière de médecin, j’ai connu divers courants scientifiques ou idéologiques liés à telle ou telle découverte de la recherche scientifique. Chaque découverte était considérée comme une vérité absolue et universelle. J’avoue que cela me laissait perplexe. Bien que scientifique moi-même et ayant travaillé dans un laboratoire de recherche, mon intuition n’était pas toujours en accord avec ce que j’apprenais. C’est ainsi que j’ai vécu la période que j’appelle du « tout génétique ». Nous passions du « c’est la faute à l’environnement proche » à « c’est la faute aux gènes ». Il me semblait que nous passions d’une extrême à l’autre. Intérieurement je ne pouvais pas adhérer à cette nouvelle hypothèse, mais je ne pouvais pas non plus l’infirmer. Je considérais cette hypothèse du « tout génétique » comme un passage obligé. Mais combien de temps allait-il falloir attendre avant de passer à autre chose ? Vivrais-je assez longtemps pour voir comment la science allait évoluer dans le domaine de la génétique ? C’était une de mes questions existentielles !
Vous imaginez ce que j’ai pu ressentir lorsque j’ai découvert ce que nous appelons aujourd’hui l’épigénétique ? Un énorme soulagement ! Parce que l’épigénétique, ça me parle, ça me fait vibrer mentalement et intuitivement.
La science se vulgarise, se met à la portée de tous, car il est important que nous prenions notre vie et notre santé en main. Parce qu’aujourd’hui, nous savons que c’est possible. Nous ne sommes pas totalement soumis à nos gènes. C’est ce que nous explique l’épigénétique, et Bruce LIPTON nous raconte l’épigénétique et ses nombreuses découvertes en neuroscience avec beaucoup de pragmatisme et de simplicité.
« … vos gènes ne dictent en rien votre vie, et vous pouvez transformer cette dernière lorsque vous modifiez vos croyances. », « … le bonheur entraîne le succès, et non l’inverse. » (pages 171-2).
3 Être Humain, tout simplement !
Peut-on s’intéresser à l’Humain sans s’intéresser au Vivant ? Puisque vous me posez la question, je vous répondrai que tout est lié, tous les êtres vivants sont liés. Nous sommes tous interdépendants. Et le respect du vivant est la base même de notre Humanité. Ne pas respecter l’ensemble des êtres vivants, revient à ne pas se respecter soi-même. C’est ce que Laila DEL MONTE, avec qui j’ai découvert la communication animale, nous dit au travers de ce que nous faisons subir aux animaux et en particulier aux chevaux. Aimer les courses de chevaux c’est une chose, aimer les chevaux, c’est toute autre chose.
Aimer, c’est respecter !
Les animaux sont des êtres sensibles, tout comme nous. Comme nous, ils recherchent l’amour, l’affection, la joie. Comme nous, ils ne supportent pas la souffrance. La terreur est aussi néfaste pour eux que pour nous. Qui sommes-nous pour leur faire endurer toute sorte de sévices ? Que sommes-nous, qu’avons-nous de plus ? L’intelligence ? Elle ne nous a pas été donnée pour faire souffrir ! Je ne peux pas le croire. Quant à l’intelligence émotionnelle, celle des animaux n’a peut-être rien à nous envier.
« Si le degré de connaissance sur votre Terre surpasse le degré d’amour et de compassion, il n’y aura plus d’équilibre, la Terre se rebellera et reprendra ce qui lui appartient. C’est une loi universelle. Le degré d’amour se gagne en respectant la liberté et en traitant gracieusement chaque être vivant… » (p.108).
Un saut quantique
En tant qu’être Humain nous avons des responsabilités, des devoirs envers les autres, envers nous-même et envers tous les êtres vivants de notre planète. Parce que nous sommes tous issus de la même matière, nous vibrons de la même énergie. C’est ce que la physique quantique nous apprend, « tout est énergie » nous dit Albert Einstein et avec lui tous les scientifiques du domaine quantique.
Mais n’oubliez pas, si la science avance dans la connaissance du vivant, le plus important est à faire. Un petit pas chaque jour vers plus de conscience, telle est notre responsabilité, c’est le devoir qui incombe à chacun d’entre-nous.
Nous sommes loin de tout comprendre ! Peut-être qu’un jour tout ceci sera remis en question. Peut-être, ou peut-être pas. Restez critique et écoutez votre intuition.
Cet article participe à l’évènement “Les 3 livres qui ont changé votre vie” du blog Des Livres pour changer de vie. J’apprécie beaucoup ce blog, et l’article que je vous recommande est Les languages de l’amour.